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Mobilité douce, forêt, économie collaborative et circulaire, écoles, éco-pâturage, incivilités, gestion différenciée, biodiversité, ...
L’Echevin de l’Environnement, outre les missions propres d’environnement et de propreté, doit travailler en collaboration avec les échevinats de l’urbanisme, de l’aménagement du territoire, de la protection de la nature, de l’énergie et du développement rural.
Promouvoir un meilleur partage des voiries communales entre les différents usagers et développer la transhabaysienne (réseau communal de voies lentes permettant de relier les différents villages de Habay) et favoriser la mobilité douce sécurisée.
Assurer une gestion à long terme des bois et forêts permettant la meilleure mixité des fonctions et préserver les couronnes vertes partout où c’est possible.
Consacrer, sur le site Internet de la commune, une ou plusieurs pages expliquant les services que l’économie collaborative peut rendre à l’échelon communal (cultiver le jardin ou le potager d’autrui, cultiver des jardins ou potagers partagés, prêts d’outils, baby-sitting, ventes de légumes, plats préparés par des particuliers, gardiennage d’animaux durant les vacances, etc.).
Lister et actualiser chaque mois, sur le site de la commune, les adresses Internet des plateformes collaboratives et des sociétés privées offrant les mêmes services actives sur le territoire de la commune et au-delà.
Promouvoir l’économie circulaire, par la mise à disposition de locaux communaux, par de la publicité sur les sites, journaux communaux, etc., la tenue de FAB LAB, le développement de GIVE BOX et de REPAIR CAFE (avec le Centre Culturel, le PCS, …) spécialisés dans la réparation d’objets (électroménager, vélos, etc.) afin d’économiser les ressources, « réparer plutôt que jeter » et développer des liens conviviaux entre générations.
Donner l’exemple au sein des services communaux comme outil de sensibilisation de la population à l’environnement. Par exemple, en généralisant, au sein des bâtiments communaux, le tri des déchets de papier et de PMC, en isolant les bâtiments communaux pour réduire la consommation d’énergie, etc.
Sensibiliser les élèves au respect de la nature et de la propreté par des campagnes d’information dans les écoles; transformer ainsi, avec l’appui d’associations écologistes et le Plan Communal de Développement de la Nature, une partie des jours blancs en « jours verts ».
Promouvoir la création de potagers dans les écoles.
Organiser des événements (festivals, expositions, conférences) autour du thème de l’écologie responsable et inciter les activités existantes à avoir une démarche plus éco-responsable, pourquoi pas en octroyant un label.
Organiser, à l’attention de ceux qui le désirent, des actions citoyennes de propreté (ramassage public de déchets tels que canettes, mégots, etc.) à des fins de conscientisation. Comme par exemple Communes et Rivières Propres, …
Mettre en place des poubelles intelligentes (qui compactent les déchets de manière à en accueillir 8 fois plus qu’une poubelle normale, qui signalent électroniquement qu’elles sont pleines aux camions de récolte et qui sont alimentées par des panneaux solaires).
Placer des poubelles en nombre suffisant et aux endroits stratégiques (places, écoles, rues commerçantes, etc.) et les vider régulièrement. Pourquoi pas les rendre ludiques afin d'inciter les personnes à les utiliser?
Mettre en place des brigades d’intervention rapides pour éliminer les dépôts clandestins. A cet égard, la possibilité pour les citoyens d’alerter les services compétents via les réseaux sociaux ou via une application communale facile d’utilisation doit être envisagée.
Augmenter, en fonction des emplacements, soit le nombre de canisites, soit les distributeurs de petits sacs, soit les deux.
Mettre en place un système uniforme de répression des déjections canines sur la voie publique par le maître du chien au moyen d’un matériel de ramassage adéquat (petits sacs, etc.).
Mettre en réseau informatique les avaloirs et fossés communaux afin de les répertorier, d’inventorier les interventions nécessaires à leur entretien et de renforcer la fréquence des vidanges.
Créer et développer une « ressourcerie » pour la collecte des déchets encombrants, c’est-à-dire des lieux de récupération, de réparation, de revalorisation voire de revente et parfois d’éducation à l’environnement. Les diverses expériences menées par des communes en Wallonie (Namur, Charleroi, Ohay, etc.) ont permis de créer de l’emploi, d’éviter le gaspillage et de répondre aux besoins de consommateurs.
Lutter contre ces petites incivilités qui gâchent la vie quotidienne des citoyens. Qu’il s’agisse de dépôts clandestins, de déchets sauvages le long des routes, de déjections canines sur la voie publique, de tapage nocturne ou diurne, d’actes de vandalisme ou d’autres dégradations de l’espace public, de tags et graffitis, les autorités publiques doivent, après une période de sensibilisation, réprimer sévèrement tous les actes d’incivilités.
Appliquer une tolérance zéro pour les incivilités, harmoniser un système de sanctions administratives performant et coordonner les différents pouvoirs publics et acteurs afin d’user de tous les moyens dont ils disposent pour améliorer la qualité de vie et la sécurité des citoyens. A cet égard, le recours à des caméras mobiles de surveillance doit être envisagé.
Privilégier, dans les sanctions, les travaux d’intérêt général visant à réparer les dégâts, à nettoyer, à laver, à enlever les graffitis, à dépolluer, à cultiver, etc. et assortir ces derniers d’une formation de quelques heures sur le respect de l’environnement via des éco-conseillers.
Réduire préventivement le risque de survenance d’actes portant atteinte à l’environnement en encourageant, par exemple, la verdurisation des murs aveugles (via les permis d’urbanisme), notamment ceux en partie dévolus à la publicité, veiller à la propreté des bâtiments publics (car le déchet appelle le déchet; inversement, quand un endroit est propre, on a tendance à le maintenir propre).
Lutter efficacement contre la pollution sonore en appliquant à la lettre le règlement de police ou en l’adaptant de façon à limiter l’usage intempestif de tout appareil sonore (radio, GSM, tablette, tondeuse, etc.) sur la voie publique.
Réprimer les affichages sauvages ou semi-sauvages.
Confier à la commune l’embellissement du cadre de vie local : fleurissement des espaces communaux, des bâtiments communaux et des voiries, organiser des concours « façades fleuries » ou aménagement de jardins qui longent les voiries etc.
Développer la gestion des espaces verts publics par l’éco-pâturage (moutons, chèvres, etc.) pour couper l’herbe, lutter contre les plantes invasives et afin de sensibiliser classes et enfants.
Assurer la préservation et le redéploiement de la biodiversité (replantation de haies, alignements d’arbres et bosquets ou arbres isolés, etc.), avec le dynamique plan communal de développement de la nature en concertation avec les acteurs concernés dont le monde agricole.
Veiller, partout où c’est possible, à constituer ou renforcer, en concertation avec les riverains, un maillage écologique pour permettre l’habitat et la migration des petits animaux : sentiers pédestres ou cavaliers, coulées vertes, cours d’eau, haies, corridors écologiques, arbres, écoducs, etc.
Promouvoir les jardins partagés sur des espaces verts appartenant à la commune. Des bacs d’herbes aromatiques pourraient être également mis en place et à la disposition des citoyens. Des buissons à fruits pourraient également être intégré sur les espaces verts de la commune.
Développer des programmes tels que « Entreprises nature admise » visant, avec leur accord, à intégrer la biodiversité sur leur site, voire à y développer des potagers.
Mettre en œuvre la convention des combles et clochers permettant d’aménager ces lieux pour les chauves souris et rapaces et exploiter davantage le potentiel d’éco-diversité des cimetières.
Favoriser la diversification agricole, notamment au travers de la promotion de l’agroforesterie, de cultures durables, du redéploiement de productions locales avec l’appui prononcé de la commune et de la province.
Continuer la mise en œuvre d'une gestion différenciée des espaces verts.
Déboiser partiellement les résineux aux abords des ruisseaux pour restaurer la biodiversité.
Créer des accès localisés aux ruisseaux pour les bovins (avec des abreuvoirs) et clôturer les autres accès pour empêcher les dégâts des bovins sur les berges.
Gérer et nettoyer les cours d’eau, aménager les environs (stabilisation des berges, implantation de têtards, création de bras morts favorisant la reproduction de poissons, etc.). En partenariat avec le Contrat Rivière, le PCDN, la Province, le Parc naturel.