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Restauration de l'image de l'agriculteur, terres communales, voiries agricoles, commission agricole communale, ...
Mener, par exemple au travers du Plan Communal de Développement Rural (PCDR), du Groupe d’Action Locale Haute-Sûre Forêt d'Anlier (GAL), du Parc naturel Haute-Sûre Forêt d'Anlier, des actions concrètes en vue, notamment, de (re)tisser un lien de confiance, une mise en valeur et une restauration de l’image des activités agricoles.
En matière de gestion des terres agricoles communales, l’autonomie communale est complète. En pratique, l’attribution de celles-ci doit se faire aux agriculteurs communaux. Pour ce faire, le Collège Communal adjuge chaque terre libre d’occupation à un nouveau preneur après application d’un cahier des charges arrêté auparavant par le Conseil communal, en concertation avec les représentants des agriculteurs. Dans le cadre de cette redistribution des terres agricoles, les critères d’attribution doivent être évolutifs en fonction de l’âge des candidats repreneurs mais aussi des surfaces déjà louées à des administrations publiques (Commune, CPAS, Fabriques d’Eglise, etc.). En effet, il doit prendre en compte l’évolution de la carrière et il doit répondre à un critère d’équité entre candidat.
Les campagnes sont sillonnées par un réseau dense de voiries communales. Celles-ci sont principalement utilisées par les agriculteurs mais d’autres usagers dits « à mobilité douce » (les cyclistes, les randonneurs, etc.) parcourent ce réseau qui nécessite un entretien constant. La politique communale doit y être attentive car ces voiries sont indispensables à la mobilité locale. La taille et la densité du charroi mais aussi le besoin et la volonté des citoyens de sillonner le territoire rural doivent pouvoir trouver la bonne synergie dans l’intérêt et pour le plaisir du plus grand nombre.
Se doter d’une commission agricole vouée à apporter, outre sa mission de constat dans le cadre de la reconnaissance d’une calamité, un soutien technique et administratif de proximité aux exploitants agricoles qui le souhaitent avec le soutien des Comices agricole d'Etalle et d'Arlon.
L'agriculture dans notre province, c'est avant tout de l'élevage : avec 85% de prairies et de surfaces fourragères, c'est la première province wallonne en termes de bovins. Et c'est aussi 38% des fermes bio en Wallonie. Pour soutenir cette agriculture si spécifique, nous défendrons des actions :
Il est également impératif d'assurer à nos éleveurs la meilleure valorisation possible de leur production, dans les circuits courts comme dans le circuit traditionnel.
Soutenir nos agriculteurs en participant financièrement au fonctionnement de l'abattoir communal de Virton afin de pérenniser cet outil indispensable aux circuits courts en matière d'élevage ainsi qu'à nos artisans bouchers locaux.
Suite à la Peste Porcine Africaine, le rôle des communes et de la province sera d'aider au redémarrage de la filière et à sa mise en valeur.